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13 sept. 2012

Le Médaillon (jeu d'écriture)








La fatigue de la veille se faisait ressentir, les douleurs irriguaient mon corps et j'eus du mal à marcher jusqu'à la table du salon. Là était posé le précieux bijoux, un peu usé, en or certainement, peu importe ce qu'il valait, ce qu'il contenait avait une valeur inestimable.

Tant d'année à parcourir le monde à la recherche du médaillon, tant de fatigue accumulée, tant d'errance, mon exil, ma solitude ont fait de moi une femme blessée certes mais aussi une femme déterminée. J'avais réussi.

Aujourd’hui je peux enfin goûter à la victoire et grâce à mon acharnement, le monde allait retrouver nouvel figure.

Je pris le précieux et l'enfila sur une chaîne qu'une vieille dame m'avait offert au cours de mes nombreux voyages,  je me souviens des mots qu'elle a prononçait en me la glissant dans les mains  :

" Ceci n'est qu'une chaîne, elle n'a aucune valeur, mais toi seule peux lui donner la valeur dont elle mérite, je ne sais pas ce que tu cherches mais  tu as dans les yeux cette détermination et ce courage qui t’amènera sur le chemin de ta destinée . Maintenant assez parler, et buvons le thé à l'anglaise comme autrefois."

Nous nous sommes assisses sur des vieux fauteuils limés par le temps, elle sortie d'un meuble usé et poussiéreux une verrine ébréchée , elle prit une pincette et fit semblant de prendre du sucre puis avec une bouteille dont le fond avait disparu fit semblant de rajouter du lait dans son récipient vide. je me sentait désolée pour cette vieille femme qui visiblement avait perdu la raison.

Je repartie dans la nuit, afin d'éviter de me faire remarquer, je savais que j'étais recherchée . j'avais des indications et je devais les suivre à la lettre, plus question d'intuition, ni de roulette russe.

Pour me rendre de l'autre côté de la rue, il fallut que j'escalade un grillage qui entourait ce qui avait du être un terrain de tennis et qui avait été transformé en grand dépôt d'ordure, de la fumée ressortait de bidons en ferraille, des sacs poubelles jonchés le sol çà et là, une odeur de pourrie et d'animaux morts m'ont obligé à accélérer le pas.

Puis j'ai senti une sensation de chaleur sur ma jambe, j'avais mal, j'étais immobile et la peur commençait à m 'envahir, les grognements d'un chien m'ont fait prendre conscience que la situation n’était pas des plus avantageuse, que sa mâchoire était encore encrée dans ma jambe et au vu de l'état de la bestiole, la morsure n'allait pas être belle à voir. Lentement je mis ma main sous mon veston, lentement je pris mon revolver et avant même que le chien aux yeux fous n'emporte ma jambe je lui tirait une balle dans la gueule.

Ce fut pour moi une bagatelle, tuer n'a été jusqu'à présent que mon quotidien et même si je m'interdisais les actes sentimentaux, parfois  je me surprenais à songer de douceur, j’espérai au fond de moi que cela prendrait fin bientôt et que si je devais mourir  je serai prête à recevoir un baiser passionnel de mon assassin. Le plus souvent je classais ce genre de pensées dans la catégories des lapsus corporis dont je m'en défendais l’accès afin de rester saine d'esprit et concentrée.

Dans une dernière ligne droite, et malgré la douleur je couru vers celui qui allait me permettre de redonner vie à cette terre qui se mourrait depuis des années.

J'étais face à celui qui allait de remettre le précieux trésor, le visage camouflé sous une capeline, seul  un faible faisceau lumineux faisait apparaître une large tache brune sur sa joue.

Il me donna ce que je cherchais. Je repartis sans qu'aucun mot ne fut échangé.

le médaillon enfouie dans ma main, je couru de plus belle vers ce qui allait être une nouvelle vie.


Avant de  passer la chaîne autour de mon coup, je m' assurai  une dernière fois que je n'avais pas rêver . La graine d'hortensia était bien là.


Il me restait quelques minutes avant de remettre la graine à celui qui avait créer le concept pour repeupler la flore et ainsi permettre à l’espèce humaine et animale de prospérer.





 Voici ma participation au jeu des mots, une histoire D'après une idée d'Olivia Billington

8 commentaires:

  1. Avant toute chose merci de ton passage chez moi et pour tes appréciations!!! Je découvre ton texte à mon tour et me dit que pour un début il est très prometteur!!! J'aime beaucoup jouer avec les mots et ce défi que nous propose Olivia est un excellent exercice qui nous permet d'entretenir nos neurones. Je viendrais régulièrement lire tes écrits!!!
    Je te souhaite une excellente soirée.
    Amicalement.
    Domi.

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    1. merci à toi pour cet encouragement bonne soirée egalement

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  2. J'ai appris un nouveau concept Lapsus corporis, je m'en souviendrai...
    On ne badine pas avec l'écologie et le sort de la planéte, tout a une place sur l'arche de Noé...
    Bon texte, surtout bien écrit.
    bonne journée.

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    1. bonjour et merci d'être passée j'espère pouvoir faire mieux, je trouve mon texte pas assez abouti j'ai beaucoup aimé le tien. bonne journée.

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  3. Une fuite haletante:-) j'ai bien aimé la petite vieille qui a perdu la raison :-) un début de nouvelle cette histoire : l'héroïne parviendra t elle à sauver le médaillon et son contenu ?

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    1. merci c'est un bel exercice que nous offre olivia j'ai bien aimé ton texte avec le lapsus en premier plan quelle bonne idée à bientôt

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  4. Tu nous plonges en pleine science fiction... A la croisée des chemins entre "Le seigneur des anneaux" et "Le monde de Narnia".

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    1. bonjour et bienvenue merci pour le compliment mais je pense que mon texte n'est pas assez étoffé bonne soirée à bientôt

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