Quand on ferme une école....

On ouvre une prison.

La citation originale est de Victor Hugo : Quand on ferme une école on réouvre une prison.

C'est ce à quoi j'ai pensé lorsque je suis passé ce matin devant une école qui ne rouvrira pas ses portes à la rentrée, finit les rires, les mamans qui se retrouvent aux portes de l'école pour papoter, finit les rendez vous non programmés avec la maîtresse dans la cour, finit les jeux de ballons et de cordes à sauter, finit les copains et copines d'enfance, finit la fête de fin d'année,  terminé les photos de classe sous le préau, terminé les souvenirs. Cette école a été fermée pour  être réhabilitée en espace administratif... Ouais bon très précis, comme d'habitude personne ne se mouille dans plus d'explication toujours par peur de soulèvement des citoyens.

N'empêche que je m'en veux de ne pas avoir réagit  avant , même si mes enfants ne vont pas dans cette école. Actuellement on mène nos combats pour notre propre compte, dans notre coin. la solidarité est en voie de disparation, et certains de nos dirigeants l'ont bien compris et profitent de ce manque solidaire pour disposer de l'avenir de nos enfants et  de nous parents de nous empêcher de  trouver des moyens humains pour défendre de ce qui nous reste de plus précieux : notre vie et l'avenir de nos enfants.

Je trouve scandaleux que l'on fasse  des tonnes de décrets et des kilomètre de lois sur l'éducation des enfants et que ses chers ministres se permettent se fermer les portes du savoir et de l'apprentissage.

Je suis en colère  pour tant d'ignorance de la vraie valeur humaine et en colère n'être moi même qu'une égoïste au point de ne pas avoir au moins essayer  de rassembler des personnes pour éviter la mise sous silence de cette école.


Certains penseront que l'on ne peut pas s'occuper de tout. Nos propres enfants, notre famille, nos soucis, notre vie professionnelle nous prennent déjà beaucoup de temps et nous demandent beaucoup d'énergie. Et bien moi j'aimerai changer ce côté nombrilisme et je me promet comme un défi de ne plus laisser ce genre de chose arriver, pas que je me prenne pour la "sauveuse "de l'humanité mais au moins de m'intéresser un peu plus à ce qui m'entoure au lieu de râler en lisant le journal.

AGIR